Suite au soin d'ostéopathie
Les courbatures
Il est fréquent que l'on rapporte des courbatures suite à un traitement en ostéopathie. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela:
Il n'y a en général pas d'ecchymoses à ce site. Les courbatures peuvent signifier un ancien symptôme en lien avec le tissu relâché lors du traitement.
Une application locale d'Arnica est généralement bénéfique pour les régions ankylosées
- Une nouvelle circulation qui draine l'acide lactique des tissus auparavant moins irrigués, hypoxiques
- Des muscles en spasmes qui se relâchent peuvent être aussi douloureux que des muscles qui deviennent spasmés
- Un muscle hypotonique qui retrouve son tonus normal
- La mobilisation de fascias adhérents: il est possible que ces tissus manquent de fluide séreux suite à des adhérences cicatricielles ou traumatiques
Il n'y a en général pas d'ecchymoses à ce site. Les courbatures peuvent signifier un ancien symptôme en lien avec le tissu relâché lors du traitement.
Une application locale d'Arnica est généralement bénéfique pour les régions ankylosées
Les douleurs post-traitement
Lorsque confronté à des douleurs post-traitement, il est pertinent de se demander si l'intensité à atteint son pic. Si c'est le cas, une amélioration notable devrait être en vue.
Sinon, il est probableme que la consultation en ostéopathie ait eu lieu tout juste avant que les symptomes atteignent leur intensité maximale. Il est alors important de faire un suivi avec son ostéopathe. Le soulagement devrait suivre la période d'inconfort maximal.
La possibilité d'une aggravation temporaire ou de l'apparition de nouveau symptômes doit être envisagée.
Le corps va produire des symptômes de façon naturelle lors du processus d'autorégulation. Ceux qui apparaissent suite à un traitement sont tout aussi importants que ceux qui ont justifié le début du suivi. Il est commun que l'ostéopathie réveille des symptômes qui ont été supprimés par un traitement allopathique.
Sinon, il est probableme que la consultation en ostéopathie ait eu lieu tout juste avant que les symptomes atteignent leur intensité maximale. Il est alors important de faire un suivi avec son ostéopathe. Le soulagement devrait suivre la période d'inconfort maximal.
La possibilité d'une aggravation temporaire ou de l'apparition de nouveau symptômes doit être envisagée.
Le corps va produire des symptômes de façon naturelle lors du processus d'autorégulation. Ceux qui apparaissent suite à un traitement sont tout aussi importants que ceux qui ont justifié le début du suivi. Il est commun que l'ostéopathie réveille des symptômes qui ont été supprimés par un traitement allopathique.
Les Quatres patrons de réponse suite à un traitement
Premier patron
Une grande amélioration dans une courte période de temps, suivie d'une diminution de l'allure de l'amélioration avec le nombre de traitement
Deuxième patron
Une amélioration lente au début qui accélère proportionnellement au temps passé en traitement
Troisième patron
Une amélioration suivie d'un plateau et ensuite un bon significatif dans le progrès
Quatrième patron
Une progression en montagnes russes qui éventuellement culmine vers la disparition des symptômes.
Les "craquements" suite au traitement
Il est plutôt commun de rencontrer une augmentation des craquements articulaires suite à un traitement en ostéopathie.
Si le symptôme apparait suite à une augmentation de l'amplitude et la liberté de mouvement de l'articulation, cela est un indicateur d'une amélioration.
Si le symptôme apparait suite à une blessure aiguë, accompagné d'une perte d'amplitude et de liberté de mouvement de l'articulation, cela indique le besoin pour un suivi ostéopathique afin de libérer les tensions agissant sur l'articulation en question.
Dans les deux cas, un suivi incluant des ajustements ostéopathiques est bénéfique puisqu'il y a des indications d'une restriction du complexe os/tissu mou qui forme l'articulation.
Si le symptôme apparait suite à une augmentation de l'amplitude et la liberté de mouvement de l'articulation, cela est un indicateur d'une amélioration.
Si le symptôme apparait suite à une blessure aiguë, accompagné d'une perte d'amplitude et de liberté de mouvement de l'articulation, cela indique le besoin pour un suivi ostéopathique afin de libérer les tensions agissant sur l'articulation en question.
Dans les deux cas, un suivi incluant des ajustements ostéopathiques est bénéfique puisqu'il y a des indications d'une restriction du complexe os/tissu mou qui forme l'articulation.
Les spasmes musculaires
Les spasmes musculaires sont souvent un effet secondaire ou un symptôme d'une tension des tisus conjonctifs.
Le mécanisme de défense du spasme sert une fonction de protection pour éviter plus de blessures au tissu fascial, vasculaire et surtout nerveux.
Il est important que les relaxants musculaires soient utilisés seulement lorsqu'il est possible de rester couché pour toute la durée de l'effet du médicament.
Le mécanisme de défense du spasme sert une fonction de protection pour éviter plus de blessures au tissu fascial, vasculaire et surtout nerveux.
Il est important que les relaxants musculaires soient utilisés seulement lorsqu'il est possible de rester couché pour toute la durée de l'effet du médicament.
Chaud ou froid ?
Il n'est pas avisé d'appliquer de la chaleur sur des tissus enflés et inflammés suite à un traumatisme aigu.
Si la suppresion de la douleur à l'aide de médicaments est imminente, il peut être favorable et moins dommageable d'appliquer pour 20 minutes de la glace (par l'intermédiaire d'un linge humide), suivi d'au moins 30 minutes de repos (pour permettre la revascularisation des tissus).
Si la suppresion de la douleur à l'aide de médicaments est imminente, il peut être favorable et moins dommageable d'appliquer pour 20 minutes de la glace (par l'intermédiaire d'un linge humide), suivi d'au moins 30 minutes de repos (pour permettre la revascularisation des tissus).
Dans les cas de douleur chronique
Dans les cas chroniques, la disparition des symptômes et de la douleur doit être vue comme l'engagement dans un processus et pas nécessairement un événement immédiat.
Tiré de l'article "In the wake of treatment", de Anthony D. Capobianco. Journal l'ostéopathie précisément, no 54.